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jeudi 22 octobre 2009

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Message  ti-mousse Jeu 22 Oct - 19:34

Affaire Villemin: de l'ADN "identifiable" découvert sur des scellés

Plus de 25 ans après l'assassinat non élucidé du petit Grégory dans les Vosges en 1984, l'affaire Villemin a rebondi jeudi avec la découverte, sur une lettre du +corbeau+ et son timbre, de deux ADN "identifiables", mais qui ne sont pas ceux de ses parents.

"Aucune trace d'ADN de Christine et Jean-Marie Villemin n'a été retrouvée sur aucun des supports analysés" par les experts du laboratoire Biomnis de Lyon, a déclaré le procureur général de la cour d'appel de Dijon, Jean-Marie Beney, au cours d'une conférence de presse.

"Les profils génétiques" des parents de Grégory "ont été établis et sont par conséquent comparables et il n'y a aucune trace" d'eux "sur aucun des supports analysés", a assuré le magistrat, qui venait de recevoir le rapport d'expertise commandé en décembre 2008 par la cour d'appel.

Par ailleurs, les experts ont retrouvé "des mélanges de plusieurs ADN masculin et féminin" sur la "lettre de menaces" adressée par le +corbeau+ à Albert Villemin, le grand-père de Grégory.

"Sur le timbre de cette enveloppe postée dans les Vosges, le 24 juillet 1985", neuf mois après la découverte du corps de l'enfant dans les eaux de la Vologne, "l'expertise met en évidence un profil ADN féminin qui permet une identification", a dit M. Beney.

"Cette enveloppe contenait la lettre de menaces qui disait +la famille Villemin je vous ferai la peau et la prochaine est Monique+", la grand-mère de Grégory, a-t-il rappelé.

Le procureur a toutefois souligné que la "technique d'extraction de l'ADN, consistant à mettre le timbre dans une solution et à analyser ce qui en ressort" ne permettait pas de déterminer si l'ADN était sur ou sous le timbre.

"Mais les experts disent que c'est un +très bel ADN+, autrement dit +très exploitable+", a-t-il assuré.

"Sur cette lettre, il existe la mise en évidence d'un profil masculin permettant l'identification", a-t-il encore ajouté.

Le procureur a également assuré qu'"un profil ADN très exploitable" avait été retrouvé sur l'anorak de Grégory, ce qui mettait en évidence qu'il était bien le fils de Jean-Marie Villemin", faisant ainsi taire les remises en cause sur sa paternité.

Par ailleurs, sur "certaines cordelettes" ayant servi à ligoter l'enfant, "ont été mis en évidence un mélange d'ADN excluant" ses parents mais qui "permettra d'effectuer des comparaisons ultérieures sur deux" d'entre elles, a-t-il dit.

"C'est une avancée réelle dans l'enquête" sur l'assassinat, jamais élucidé, de Grégory Villemin, a-t-il souligné, se félicitant de "l'évolution de la technique", mais se disant "prudent et mesuré sur ce qu'apporte cette expertise".

En juin 2000, des expertises déjà effectuées à la demande des parents de Grégory, sur un demi-timbre collé sur une enveloppe du "corbeau", s'étaient révélées "inexploitables".

Lors d'une conférence de presse à Paris, les avocats de Christine et Jean-Marie Villemin ont assuré que leurs clients étaient "très satisfaits" et "heureux" de ces expertises qui constituent un "espoir" dans leur "combat sacré" de connaître la vérité.

Selon M. Beney, il revient au président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon, Jean-François Pontonnier, "d'exploiter ces résultats en faisant des prélèvements (ADN) sur différentes personnes" mêlées à cette affaire.

Il a toutefois fait valoir que l'exhumation du corps de Bernard Laroche - assassiné par son cousin Jean-Marie Villemin, qui le soupçonnait du meurtre -, n'était "pas pour l'instant d'actualité".

"D'ailleurs nous pouvons prévoir des prélèvements sur sa filiation et ses proches", a-t-il dit.

Mis en cause par sa belle-soeur Murielle Bolle en novembre 1984, M. Laroche, cousin de Jean-Marie Villemin, avait été inculpé d'assassinat, écroué puis remis en liberté en février 1985. Il avait été tué d'un coup de carabine par Jean-Marie Villemin peu après.

En juillet 1985, Christine Villemin était inculpée de l'assassinat de son fils. Ecrouée puis remise en liberté sous contrôle judiciaire quelques jours plus tard, elle avait bénéficié d'un non-lieu en février 1993.
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